Da leitura, pode-se entender que
Instrução: Leia o texto e responda às questões de números 39 a 44.
Drôles de rencontre autour d’un hamburger
“La restauration rapide hamburger propose une offre différenciée avec des salades, des bâtonnets de poulet panés, du poisson, du bio... L’offre est conséquente et semble mieux perçue par les jeunes utilisateurs que par ceux qui parlent de ces jeunes utilisateurs.”
Celui qui s’exprime ainsi n’est pas un pilier, ni un activiste de la restauration rapide. Jean-Pierre Corbeau est sociologue de l’alimentation, professeur à l’université François Rabelais de Tours, et vient d’achever une étude réalisée auprès de 760 jeunes d’octobre 2009 à mars 2010 sur la représentation et la fréquentation de la restauration rapide “hamburger” chez les 15-25 ans. On y apprend entre autres que ces jeunes gens se rendent dans ces établissements de façon très épisodique – un tiers seulement s’y rendent plus d’une fois par semaine, un quart n’y vont qu’une fois par mois –, qu’ils en font un lieu de rencontre et de ralliement où l’on se retrouve, où l’on s’attarde, où l’on se socialise. Loin donc, très loin, de l’image d’Épinal d’un endroit où l’on s’engouffrerait régulièrement, juste le temps d’avaler quelques centaines de calories de piètre qualité.
Si l’institut Quick a commandé cette étude, c’est parce qu’en terme de recherche, rien ou si peu a été fait jusqu’à présent sur la restauration rapide en France. Aujourd’hui, les perceptions et les opinions de l’homme de la rue, du militant associatif ou du journaliste, s’appuient donc par défaut sur des données essentiellement anglo-saxonnes et surtout américaines.
Or l’Amérique, c’est loin. A quelques milliers de kilomètres et plusieurs années lumière en ce qui concerne le rapport à l’alimentation. Même si l’exception nutritionnelle française s’estompe (lentement) et si les habitudes culinaires se modifient, les repas restent un pôle de la vie familiale pour plus de neuf français sur dix selon une étude BVA-Nestlé et un moment de sociabilité pour la plupart d’entre eux.
Non, les jeunes ne fréquentent pas uniquement les établissements de restauration rapide... Le consommateur de burger est un mangeur diversifié : repas familiaux, cuisines du monde (pizzeria, restaurant à sushis...), street food (sandwich, pâtes à emporter...). Sans culpabilité, le jeune consommateur français s’inscrit dans une démarche de choix alimentaire varié.
(Jacques-Edouard Charret, président du groupe Quick, Le Monde.fr, 20.07.2010.)
UNIFESP 2011 - QUESTÃO 41
Da leitura, pode-se entender que
(A) os jovens franceses, profundamente influenciados pelo hábito de consumo americano, têm como principal forma de alimentação a comida rápida.
(B) os jovens franceses estão cada vez mais sedentários e o consumo de comida rápida, embora não se iguale ao dos americanos, pode trazer sérias consequências a médio prazo.
(C) o jovem consumidor francês gosta de frequentar os lugares que servem comida rápida, mas principalmente para encontrar seus amigos e, por vezes, não pede nada para comer.
(D) a alimentação dos jovens na França não se resume ao fast food, ao contrário, sua escolha é diversificada, incluindo as refeições em família e a cozinha internacional, por exemplo.
(E) o serviço de comida rápida na França ainda tem muito a aprender com os americanos, pois, na maioria das vezes, não corresponde ao gosto e às expectativas dos franceses em geral.
QUESTÃO ANTERIOR:
GABARITO:
(D) a alimentação dos jovens na França não se resume ao fast food, ao contrário, sua escolha é diversificada, incluindo as refeições em família e a cozinha internacional, por exemplo.
RESOLUÇÃO:
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PRÓXIMA QUESTÃO:
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