Marquez d’un V (vrai) ou d’un F (faux) les affirmations suivantes concernant le texte.
Depuis la canicule de 2003, l’ombre du « syndrome Mattei »
L’épisode de chaleur non anticipé par le ministère avait causé une forte surmortalité. Désormais, les autorités sont sur le pont. « Prêt », tel est le maître-mot du moment face à la canicule qui arrive. « On est prêt, on sait ce qu’il y a à faire, et si cela s’aggrave, on déprogrammera des interventions dans d’autres services », souligne Philippe Juvin, chef du service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris. Sous-entendu : dans les hôpitaux on laissera de côté certaines tâches moins prioritaires pour s’occuper des victimes de la canicule si besoin. Même son de cloche de la part de Bruno Riou, ex-chef des urgences de l’hôpital la Pitié-Salpêtrière et doyen de la fac de médecine, avec néanmoins une pointe d’inquiétude : « Ça ira, les équipes sont très réactives. Sauf si ça dure trop longtemps. Là il pourrait y avoir des problèmes car ça intervient à un moment où les urgences sont dans un état d’extrême tension. »
Prise de conscience : « Prêt »… C’est ce qualificatif qui fait toute la différence avec ce qu’il s’est passé au mois d’août 2003 lors d’un long et dramatique épisode caniculaire marquépar un excès de mortalité de l’ordre de 15 000 personnes. A l’époque, rien n’était prêt. Et surtout, personne ne s’y attendait. « Comment prévoir et imaginer des réponses face à ce que l’on n’avait pas envisagé », nous expliquait alors le professeur William Dab, chargé des questions de santé publique au cabinet de Jean-François Mattei, ministre de la Santé en 2003.
Les fortes températures avaient beau s’installer et cela pendant plusieurs semaines, nul ne s’en inquiétait d’un point de vue sanitaire. Oui il fait chaud, et alors ? Le ministre était resté tranquillement en vacances dans sa maison du sud de la France. Et les deux conseillers de permanence au cabinet de Mattei à Paris – Cédric Grouchka, en charge des hôpitaux, et Dab en charge de la santé – avaient beau recueillir l’un et l’autre des signes alarmants, avec une montée inquiétante du nombre de passage aux urgences mais aussi des études montrant les conséquences sanitaires des épisodes caniculaires, chacun restait dans ........ domaine. Et personne ne faisait de liens entre les deux. Il faudra les gueulantes répétées d’un urgentiste, Patrick Pelloux, personnalité forte et rebelle du milieu, pour se rendre compte que la canicule pouvait tuer. Faut-il rappeler qu’en 2003, aux urgences, parfois on se trompait. Alors qu´une personne âgée se présentait avec une forte température, les médecins mettaient cela sur le compte d’un épisode infectieux plutôt que sur les effets de la chaleur.
Seize ans plus tard, tout a changé. L’expérience terrible de l’été 2003 a provoqué une forte prise de conscience des autorités sanitaires, qui ont commencé peu après à élaborer de véritables politiques publiques de prévention de la canicule. Avec la mise au point de plans qui comportent des échelles de gravité et de réactions. Et surtout, une collaboration entre les différents acteurs sur le terrain.
« Pendant la période estivale, est-il ainsi écrit dans le plan national canicule, les agences sanitaires s’assurent de l’organisation de la permanence des soins en médecine ambulatoire dans les départements.» Et aussi de la « programmation anticipée et coordonnée au niveau régional et au sein de chaque territoire de santé, des capacités d’hospitalisation et de ........ adaptation en fonction des fluctuations saisonnières ». Autrement dit, les agences sanitaires et ........ équipes sont en première ligne.
Adaptado de:
<https://www.liberation.fr/france/2019/06/23/
depuis-la-canicule-de-2003-l-ombre-dusyndrome-mattei_1735729>.
Acesso em: 24 jun. 2019.
UFRGS 2020 - QUESTÃO 18
Marquez d’un V (vrai) ou d’un F (faux) les affirmations suivantes concernant le texte.
( ) La dame, toujours très hostile, se dispute avec le voisinage à cause des limites du jardin.
( ) Ayant beaucoup d´affection envers son père, le fils de Pierre ne le délaisse pas.
( ) C´est sa mère qui s´occupe du jardinage quand la dame n´est pas là.
( ) La dame, ne se sentant pas gênée, finit par permettre les incursions de Pierre dans son jardin.
L’ordre correct des réponses, de haut en bas, est
(A) V – F – V – F.
(B) F – V – F – F.
(C) V – V – V – F.
(D) F – V – F – V.
(E) F – F – F – V.
QUESTÃO ANTERIOR:
GABARITO:
(D) F – V – F – V.
RESOLUÇÃO:
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