Marquez d´un V (vrai) ou d´un F (faux) les affirmations suivantes concernant les rapports entre différents éléments textuels.
J´étais dans le jardin, je m´occupais des roses. Je l´ai vu apparaître. Il avait poussé la vieille porte en fer. Il avait traversé le jardin dans toute sa longueur, et le voilà qui débarquait ........ mon territoire.
Je déteste qu´on m´envahisse, qu´on viole mes frontières, je me sens dépossédée à l´instant même. Mon univers se rétrécit, se déprécie, il est souillé, gâché par l´occupant. Je me ferme, je me protège, j´ai l´air hostile. Je le suis. Je suis sauvage, je l´ai dit. Il a dû le sentir, puisqu´il s´est excusé de son impolitesse.
- ... Mais il fallait que je vous voie... a-t-il ajouté aussitôt.
Alors, après, je ne sais pas.
Il y a des gens ........ qui tout vous semble facile. Qui vous apportent un sentiment de complicité immédiate, quelque chose de fraternel, d´évident.
Il a voulu me parler de son père. Il l´a fait avec simplicité, en confiance, comme si nous nous connaissions depuis longtemps, depuis que nous étions enfants. Et l´image de ce vieil homme ........ nous réveillait celle de ma mère, sans douleur. J´étais dans le jardin, près des buissons de roses et je la revoyais, avec son grand chapeau de paille ridicule et touchant, ses gants de jardinage un peu trop grands, sa robe blanche.
Ce qu´il m´a dit, à propos de son père ? Je ne me souviens plus vraiment : l´âge, la maladie, le veuvage, autre chose...
Il en parlait avec des mots très doux. Très doux, voilà. Pas comme d´un enfant, dont il aurait la charge. Il ne l´infantilisait pas, même s´il me disait : « Il ne faut pas que je le lâche. Il a des oublis, des absences, il se perd. »
Alzheimer?
Je n´ai pas posé la question. Je préférais ne pas savoir. Les douleurs, il suffit qu´on les nomme pour qu´elles prennent toute la place. Pour qu´elles cachent les hommes. On devient un diabète, une ostéoporose, une tumeur. Un diagnostic. Un pronostic.
Il m´a expliqué qu´il venait d´acheter la maison d´à côté, qu´il y vivait depuis six mois.
- Vous n´êtes pas souvent là, vous-même, si ?
- Non, c´est vrai. Je ne viens que de temps en temps. C´était la maison de ma mère.
Comme il ne me demandait rien, je lui ai parlé d´elle à mon tour. Pas longtemps. Il ne faut pas me demander de parler de ce qui me touche. J´élude. C´est ma façon d´esquiver les chagrins.
Son père s´appelle Pierre, il était artisan. Luthier.
- Mon père a deux passions, la musique et les roses. Lorsqu´il se perd, je fouille les jardins.
En ville, je devais le chercher aussi chez tous les marchands de musique... J´ai ri.
- Je voudrais rester avec lui le plus longtemps possible. Je suis sûr que vous comprenez... Je suis désolé, pour son irruption chez vous... et pour la mienne ! Je vais réparer la porte du fond, il ne vous ennuiera plus, je vous le promets.
J´ai cueilli deux très belles roses. Des roses thé. J´ai dit :
- C´étaient celles que préférait ma mère.
- Mon père et votre mère auraient sans doute eu quelques points communs... Je lui ai donné les roses.
- C´est pour Pierre, j´ai dit. Et ne réparez pas la porte du jardin.
Adapté de : ROGER, Marie-Sabine.
Les encombrants. Arles : Babel, 2007. p. 79-82.
UFRGS 2020 - QUESTÃO 23
Marquez d´un V (vrai) ou d´un F (faux) les affirmations suivantes concernant les rapports entre différents éléments textuels.
( ) Le mot en (l. 34) se réfère à de son père (l. 31).
( ) Le mot les (l. 42) se réfère à un diabète, une ostéoporose, une tumeur (l. 44-45).
( ) Le mot y (l. 48) se réfère à la maison d´à côté (l. 47-48).
( ) Le segment celles (l. 72) se réfère à deux très belles roses (l. 70).
L’ordre correct des réponses, de haut en bas, est
(A) V – V – F – F.
(B) V – F – V – F.
(C) F – F – F – V.
(D) V – V – V – F.
(E) F – F – V – V.
QUESTÃO ANTERIOR:
GABARITO:
(B) V – F – V – F.
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